Le modèle économique mis en place par Globe et GSCD repose sur une stratégie en deux phases pour soutenir le développement local.

La première phase est dédiée à l’investissement humain et matériel : il s’agit de former et de sensibiliser les jeunes, de leur fournir des infrastructures adaptées et d’appuyer le démarrage de leurs initiatives. Cette appropriation progressive des outils et des compétences vise à créer une base solide de jeunes qualifiés.

La seconde phase, quant à elle, capitalise sur cette expertise acquise : les jeunes formés sont alors aptes à exploiter et encadrer la production de biens culturels (spectacles, œuvres artistiques) ou à s’orienter vers des filières connexes telles que la gestion de projet, le tourisme culturel ou la communication. Ce modèle se distingue par son exemplarité et sa transversalité, intégrant des partenaires internationaux et locaux dans l’objectif de structurer durablement les filières économiques en milieu rural. La pérennité de cette approche dépend intrinsèquement du soutien à long terme de partenaires partageant la même vision et les mêmes valeurs.

Globe s’investit également dans l’accompagnement à la professionnalisation d’artistes, comme en témoigne le projet « Ngendymen » (Ngendymen). Ce dernier a permis à cinq musiciens originaires de la région du Fouta (Nord du Sénégal) d’enregistrer leur premier album et de s’ouvrir à de nouvelles cultures lors d’un voyage en Guyane. L’impact de cette démarche dépasse la simple reconnaissance artistique : les retombées économiques ont significativement amélioré les conditions de vie des artistes, leur permettant par exemple d’accéder à la propriété ou de se marier. De surcroît, la visibilité de leur culture à l’international a renforcé la fierté locale à Mboumba et a intensifié l’implication des habitants dans les initiatives de Globe et GSCD, prouvant que la valorisation du patrimoine immatériel est un puissant moteur de développement économique et de dignité pour les communautés.